Vervigum :
Parfois dit Vervigium, nom qui semble être issu du prototype Viroviacum mot gallo-romain dont l'origine est celtique, Verôvos "excellent", qu'on peut donc traduire par très bonne terre.
VERVIGUM
Les fouilles :
Dans la moitié du XIXe siècle, il existait encore beaucoup de traces visibles du Vicus qui furent peu à peu déblayées par le baron propriétaire du site et récupérées pour fabriquer les bâtisses avoisinantes dont particulièrement le beau village d'Ocquier voisin. Ce n'est pourtant qu'en 1866 que l'on y fit les découvertes les plus intéressantes lors d'importants ouvrages de défrichement.
De nouvelles fouilles furent entreprises de 1901 à 1905.
Enfin de 1963 à 1965 des dernières fouilles furent réalisées par le cercle archéologique Hesbaye-Condroz avant d'être recouvertes pour permettre la continuation de l'exploitation du fonds.
Le vicus de Vervoz nous met en présence de 21 noms de fabricants de pelves.
Ces marques se répartissent sur plus ou moins deux siècles et principalement de la deuxième moitié du 1er, au début du 3e siècle.
Suivant les formes, il apparaît que nous pouvons émettre l'hypothèse que les fig. 5', 8', 15', 16', 20', 23' et 24' pourraient avoir été fabriquées dans la seconde moitié du 1er siècle, tandis que les fig. 6', 7', 10', 12', 12', 13', 14', 18', 19', 21 " 2.5', 26' et 29' appartiendraient aux 2e et première moitié du 3e siècle.
L'analyse complète du matériel rencontré au cours des fouilles dans chaque milieu correspondant apportera sans doute du nouveau au sujet de la datation de ces marques.
Les fouilles de Vervoz (Vicus) nous apportent encore un nouveau point sur la carte de la Belgica, où des sigles de potiers sur mortaria sont bien représentés, tels que ADIVTOR, BRARIATVS, MATERNVS, MARTIALIS, TAVRVS, FRIOMSI, RINVS, CRBI, etc., sigles déjà connus à d'autres endroits; toutefois d'autres noms de potiers sont présents mais il n'est pas impossible qu'ils soient connus ailleurs car nous n'avons pu compulser toutes les autres publications.
Si, d'un côté, certaines marques bien imprimées sont d'une lecture certaine, par contre de nombreuses estampes sont mal venues et parfois presque illisibles. C'est pourquoi nous ne prétendons pas avoir présenté dans ce travail des lectures correctes de toutes ces marques.
L'intérêt de cette note aura quand même été de présenter un matériel propre à nos régions et par là-même d'apporter une collaboration à l'étude de la dispersion de ces marques en Belgique romaine. Considérations de J. Docquier (Bulletin IX)
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détaillée des signatures des pelves ->
